Et si on parlait Cinéma ?
Bizkarsoro à l'Atalante vendredi 12 janvier
Vendredi 12 janvier, à l’Atalante à Bayonne, soirée spéciale avec la projection du film Bizkarsoro, en présence du comédien et assistant réalisateur Manex Fusch. Le débat qui suivra sera animé par Maitane Eyheramonho, coordinatrice de l’association Zukugailua.
« Bizkarsoro », est le premier long métrage tourné en langue basque par une équipe de réalisation du Pays basque français. Josu Martinez, à l’origine du projet, s’empare de la question de la défense de l’euskara sur fond de changements d’époque.
Le village de Bizkarsoro n’existe pas et n’importe quel village du Pays Basque peut être Bizkarsoro.
Les Bizkarsoro sont des personnages fictifs, de même que tous les bascophones persécutés pour avoir vécu en basque.
Le film se compose de cinq histoires qui se déroulent entre 1914 et 1982. Ce sont cinq histoires fictives basées sur des témoignages oraux et des textes écrits, cinq décennies de récit.
Comme une symphonie en cinq mouvements, les mêmes personnages et les mêmes lieux se croisent dans le film, traversant les époques.
- 1914: Une femme vit dans l’espérance d’une lettre.
- 1921: A l’école, les enfants apprennent d’un bâton nommé « Anti ».
- 1940: Durant l’occupation allemande, des basques du Pays Basque sud disparaissent, fuyant la dictature de Franco.
- 1966: Quatre jeunes découvrent des mots enterrés à la montagne
- 1982: Un groupe de parents décide de créer une école basque pour leurs enfants.
Ensemble, ils constituent un puzzle. La symphonie d’un village qui n’existe pas. L’histoire du XXème siècle de la communauté bascophone.
JOSU MARTINEZ est une figure importante du cinéma basque ces dernières années, en particulier dans le documentaire. Il a réalisé 9 projets de long métrages documentaires, dont 8 ont été présentés en avant-première au Festival International du film de Saint Sébastien.
Bizkarsoro est son premier long métrage.
Source https://bizkarsoro.eus/fr/
Bizkarsoro sera diffusé à l’Atalante à d’autres séances et dans d’autres cinémas : le Sélect à Saint-Jean de Luz, Itsas Mendi à Urrugne, les Variétés à Hendaye, Getary Enea à Guéthary, l’Aiglon à Cambo, et aussi à Mauléon, Saint-Palais et Saint-Jean-Pied de Port.
Documentaire sur la chanteuse Estitxu à Saint-Pée-sur-Nivelle, jeudi 11 janvier
Jeudi 11 janvier 2024, à la salle Larreko de Saint-Pée-sur-Nivelle, film documentaire sur la chanteuse Estitxu.
En novembre 2017, le réalisateur Franck Dolosor présentait à Saint-Pée-sur-Nivelle un film documentaire sur la chanteuse Estitxu, en euskara. Il avait promis de revenir le présenter en français.
Ce sera chose faite ce jeudi 11 janvier
Le film raconte la courte vie de la chanteuse, abrégée par la maladie.
Le chant, le rire et le Pays Basque… Voici les maîtres-mots de la chanteuse Estitxu, de son vrai nom Estibaliz Roblès Arangiz, née à Briscous en 1944. Véritable pionnière, grâce à sa voix et à sa guitare, Estitxu connaît un immense succès de Bayonne à Bilbao en passant par Paris, Madrid, ou les Etats Unis. Elle a même été numéro un pendant des semaines dans les hits-parades du Venezuela et du Mexique à la fin des années soixante !
Tous les mélomanes sont d’accord pour dire qu’il s’agit d’une des plus belles voix au monde. Censurée par l’Espagne franquiste, au même moment Estitxu chante à plusieurs reprises à la télévision française. Lors de son passage à l’émission « Le Grand Echiquier » en 1974, Jacques Chancel disait d’Estitxu qu’elle était la Joan Baez du Pays Basque…
Au-delà de son talent, la chanteuse était une femme engagée qui a œuvré pour l’émancipation des ikastolas et la diffusion d’une vision pacifique de la lutte pour l’autonomie du pays basque.
Rendez-vous le jeudi 11 janvier 2024, 19h30 à l’espace culturel Larreko.
Entrée gratuite
Organisateur : Mairie en partenariat avec Franck Dolosor