Sorginkeriak, Jukutriak eta Dantzak

Un nouveau regard sur la sorcellerie,
c’est l’objectif que se sont fixé Claude Labat, auteur du « Libre parcours de la mythologie basque », le dessinateur Marko et la compagnie Maritzuli, associés dans l’exposition : Sorcelleries, Manigances et Sarabandes, au Musée historique de Biarritz.

Au démarrage, de la rencontre entre Claude Labat et le dessinateur Marko, un projet nait :

celui de proposer un ouvrage « à lire et à regarder » qui invite le lecteur à se plonger dans les procès de sorcellerie

qui se dérouleront en Labourd et en Navarre au début du XVIIème siècle.

Leur ambition : déconstruire les idées reçues, mettre en lumière les travaux récents des historiens et illustrer la sorcellerie,

ses fantasmes et les mentalités foisonnantes des sociétés européennes au début de l’époque Moderne.

Puis, le Centre d’Éducation au Patrimoine Ospitalea à Irissarry, intègre le projet. Il s’agit d’aller plus loin dans la diffusion du propos

et de donner vie aux personnages et à l’histoire racontée. L’ancienne commanderie accueillera une exposition-évènement présentant

à la fois la synthèse du travail de Claude Labat et une sélection des dessins de Marko.
Fort de son expérience dans la médiation autour de cette thématique, le Centre d’Éducation au Patrimoine – Ospitalea s’avérait la structure parfaitement adéquate pour accompagner la diffusion de ce projet fortement ancré dans ses missions de vulgarisation et d’éducation au patrimoine.

Pour cette exposition au Musée historique de Biarritz, la compagnie Maritzuli s’est rattachée au projet, « en l’agrémentant de ses costumes ». Aux explications de Claude Labat et dessins de Marko se sont alors joint vêtements et couvre-chefs de celles que l’on désignait comme sorcières. Et tandis que la dizaine de mannequins installée dans le Musée historique se mêle aux visiteurs, les magiciennes du XVIIe siècle semblent raconter elles-mêmes leur histoire.

Au fil de la visite, le public s’aperçoit que la chasse aux sorcières dans le Pays basque traite davantage de questions politiques, sociales et économiques d’une époque, répondant aux besoins d’une classe sociale et instrumentalisant le personnage de la sorcière, plutôt qu’à des réalités véritablement fondées.

Musée historique de Biarritz – rue Broquedis – Ouvert du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30. Fermé les dimanches, lundis et jours fériés. Tarifs : de 6 € à 3 € – Gratuit jusqu’à 12 ans.

Sorginkeriak, Jukutriak eta Dantzak.